Re bonjour à tous.

Et non, je ne vous ai pas oublié, cependant, maintenant que je suis arrivé à Madagascar pour y effectuer la dernière partie de mon périple avec pour point d'orgue la réalisation de ma mission d'achats d'artisanat pour le compte de www.marcqmadagascar.fr je me rends compte que quelque chose de très important s'est passé, et que mon compagnon de route nommé LonelyTEAM 2016 semble déjà loin dernière.

Cependant, chaque fois que je regarde une photo, ou pense à un moment de cet extraordinaire voyage, les larmes me montent aux yeux, et c'est plutôt bon signe car la sensibilité est au service du souvenir.

Dans mon organisation générale, je n'avais pas prévu les deux ennemis au service de la peur que sont la fatigue et la solitude (source : texte DESIRS trouvé dans une Eglise de Baltimore en 1692 et dont l'auteur en est inconnu, et dont je recommande vivement la lecture : dispo sur internet) et qui m'ont harcelé à partir de Addis Abeba ont provoqué un raccourcissement de LonelyTEAM 2016, et je l'accepte avec humilité et bienveillance.

- Le moment Humain le plus fantastique (parmi tant d'autres bien sur) a été notre extraordinaire discussion avec Mary et Jorgen mes 2 Suédois rencontrés à Kotor au Monte Negro sur la grande imbécilité des guerres de religion qui n'ont servi à rien, ne servent toujours à rien, car ceux qui les pratiquent disposent sans doute de la plus grande ignorance qui soit, et n'ont certainement pas l'intelligence de simplement savoir et comprendre qu'il s'agit du même Grand Bonhomme la haut représenté de tellement et merveilleuses façons différentes dans toutes les Religions et Croyances qui font la richesse Spirituelle de l'Humanité toute entière. Mary et Jorgen font incontestablement partie de ces Belles Personnes qui l'ont compris et ont fait de cette soirée de discussion un souvenir tout autant incommensurable qu'impérissable.

- Le moment personnel le plus dur a donc été l'apparition subite de la peur à Addis Abeba (voir ci dessus), et son explication.
Je n'osais plus sortir de l'hôtel, je voyais des attaques et des agressions partout, et mon Esprit commençait à entretenir le pessimisme. On ressent un peu comme une mini dépression..
Heureusement je me suis repris très vite, et pour casser cet état de merde, j'ai décidé de regarder devant, et de foncer toujours et encore vers Madagascar.

- Le moment de belle beauté qui m'a le + ému est lorsque j'ai traversé le delta du Rio Ruvuma entre la Tanzanie et le Mozambique, dans ce silence minéral propre au désert, qui fait mal aux oreilles, mais dont on peut néanmoins apprécier la couleur de la légère brise qui emparfumait l'air torride.